Dominique Michel - La famille | Текст песни

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Paparling la ritang ritang lang
Paparling la ritang ritang
Mon oncle Albert, c´est un millionnaire
Il a fait son argent avec la guerre
Y a eu un contrat du gouvernement
Pour paver, je ne sais quoi en ciment
Et pis comme il était payé au temps
Comme bien entendu, il a pris son temps
Et même ça lui a pris tellement de temps
Qu´il vit de ses rentes depuis ce temps
Comme de raison, c´est le dieu d´la famille
Quand y vient pour faire des déclamations
Y faut parler comme des petites filles
Afin de lui faire une bonne impression
Dans nos p´tites têtes, nos p’tites têtes de dix ans
On se dit : en tous les cas, si l´argent
Fait pas l´bonheur tout comme les galons
Au moins, on est ben reçu dans les salons
Paparling la ritang ritang lang
Paparling la ritang ritang
Ma tante Ida, la soeur de mon père
Est reconnue pour être une vraie commère
Pis un jour maman l´a dit à papa
Pis papa, n´a pas du tout aimé ça
C´est pas qu´sa soeur, il l´aimait tellement
Mais entre frères et soeurs, on se défend
Ce n´est pas toujours comme ça au foyer
Mais tout change lorsque l´on est marié
En tous les cas, v´là papa en maudit
Et pis gueuler contre tante Lucie
Tante Lucie du côté de maman
Qui d´après lui avait des amants, oh oui
Dans nos p´tits coeurs, nos p´tits coeurs de dix ans
On savait pas c´que c´était des amants
Mais quand même quand elle vint nous visiter
Pour l´embrasser, on s´est bouché le nez
Paparling la ritang ritang lang
Paparling la ritang ritang
Mon oncle Arthur c´est un gros taureau
Il part tous les hivers, pour l´Ontario
Il s´en va travailler dans les chanquiers
Faire la cuisine car il est cuisinier
Quand il revient avec le printemps
Il a les poches ben bourrées d´argent
Y prend un coup pis avec une guidoune
Y vient chercher mon père pour une balloune
Moman dit : Hector, reste à la maison
Mais y s´en va toujours comme de raison
Quand y revient avec un coup dans l´corps
Nous autres, les jeunes, y faut sortir dewors
Les voisins appellent Radio-Police
Avant qu´ils finissent par s´assommer
Et le lendemain matin l´institutrice
Nous parle de la douceur du foyer
Paparling la ritang ritang lang
Paparling la ritang ritang
Paparling la ritang ritang lang
Paparling la ritang ritang